La Ferme du Clocher est une ferme pédagogique située à Obigies, dans la région du Tournaisis. C’est en 2008 que Murielle, enseignante de formation, a réalisé son rêve en montant sa propre ferme pédagogique. Murielle, son mari et leurs deux filles y accueillent des écoles mais y organisent également des stages durant les vacances scolaires pour les enfants de 3 à 12 ans. Mais depuis 2015, les activités au sein de la ferme se sont multipliées puisqu’ils ont entamé la production de fromages, glaces et yaourts . La même année, ils ont ouverts un magasin où il est possible de goûter et acheter les produits réalisés sur place, chaque vendredi et samedi. L’année dernière, les propriétaires de cette ferme multi-fonctions ont décidé de commencer à travailler exclusivement avec des vaches normandes, dont le lait convient parfaitement à la fabrication de fromage. Il s’agit aussi d’un moyen pour eux de réaliser des produits de meilleure qualité.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site http://lafermeduclocher.net/ !
Source Article de l’Avenir.net
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Le p’tit marché au pied du clocher d’Obigies
La Ferme du Clocher, à Obigies, annonce l’arrivée du « P’tit Marché ». Son ambition: garnir le panier de la ménagère de produits locaux et artisanaux.
De leur regard de bovin, la Blonde d’Aquitaine et la Normande scrutent l’arrivée des premiers clients. À la ferme du Clocher d’Obigies, le samedi matin, ces deux races rustiques se distraient au rythme des allées et venues des habitués du « P’tit Marché ». Une initiative lancée par les propriétaires de l’exploitation familiale en septembre. Chaque week-end, se joignent trois producteurs indépendants et partenaires du projet: Au bio gardin (François Wille), Le Bocal à Roulettes (Claire Carlier), et LN Cosmétique.
Une alimentation revue
La Ferme familiale du Clocher a été reprise par le couple Walcarius-Hespel en 1999. À ses débuts, il était de coutume d’élever des blanc bleu et des pie noire holstein nourries au soja. « Mais ce régime alimentaire est non seulement composé d’OGM mais aussi responsable de déforestation« , regrette l’exploitante. « En 2015, nous avons investi dans un élevage de normande, une vache idéale pour la production fromagère. Le troupeau est nourri au tourteau de lin, riche en protéines et bien plus respectueux de l’environnement. »
Aux 140 bovins qui occupent les terres d’Obigies, s’ajoutent une vingtaine de chèvres depuis trois ans. « Ce qui nous permet d’offrir aujourd’hui une variété de 38 fromages réalisés sur place et à la main. Autant de saveurs (NDLR: fromages au fénugrec, à la moutarde, fromage blanc en faisselle, yaourt, glaces, beurre doux et salé…) que nous vendons aux particuliers mais aussi à une quinzaine de restaurants […] Faire du fromage, c’était un rêve d’enfant quand j’avais quatre ans », se souvient Murielle.
Une dimension familiale
Pour compléter le panier de la ménagère, il est possible d’emporter de la viande de bœuf et de porc issue de l’élevage. Pour le printemps prochain, est également annoncée l’arrivée d’un poulailler mobile pour satisfaire l’appétit des clients. « Si les projets se multiplient, nous gardons un esprit familial pour garantir des produits de qualité« , insiste Murielle Hespel. Enfin, un verger bio a été implanté en 2019. Les exploitants espèrent proposer leurs premiers fruits en 2023.
Rappelons que durant les vacances scolaires, la Ferme du Clocher ouvre ses portes aux petits et grands pour partager et découvrir leur savoir-faire. La transmission du savoir est d’autant plus assurée que Clémence (20 ans) se tient déjà prête à assurer la continuité de l’exploitation, en troisième génération.
Au P’tit Marché. Le samedi de 9h à 12h. 118 Grand-rue, Obigies. fermeduclocher@hotmail.com
Saison de la raclette
Classique repas convivial de l’hiver, la raclette est consommée sans modération. « Nous démarrons la production en août jusque mi-avril. Le fromage à raclette est très populaire, bien au-delà des fêtes de fin d’année!« , assure Murielle. Nature, ail des ours, bruchetta ou encore fumé au bois de hêtre: la diversité ravit les papilles tant des particuliers que des restaurateurs-partenaires de la région.
Hélène Josson bien dans sa peau avec ses cosmétiques naturels
Une année. C’est le temps écoulé entre la phase de projet et la mise en vente des produits cosmétiques. « Il a fallu de nombreux essais avant de trouver le juste équilibre entre efficacité, texture et qualité des composants« , reconnaît Hélène Josson, ambassadrice de sa propre marque. Enseignante à titre principale, elle a développé son activité complémentaire, LN Cosmétique, sur fonds propres, en septembre. Une gamme de produits de soin pour la peau (savon, lait de corps, déodorant, crème visage, etc.) garnit aujourd’hui son étalage.
Quel a été le déclencheur de cette nouvelle aventure?
Mon mari et mon fils ont une peau très sensible. Pendant longtemps, j’ai fait confiance aux produits proposés en pharmacie mais leur composition m’a interpellée. Raison pour laquelle j’ai confectionné mes propres soins. J’obtenais notamment de très bons résultats sur le psoriasis. Autodidacte, j’ai finalement élargi la gamme pour moi et les autres…
Quels en sont les composants-phares?
Huile végétale, beurres végétaux, hydrolats bio… C’est un retour à l’essentiel. Les actifs hydratants dépassent les 1% des grandes marques commercialisées. J’utilise des formules garanties sans parfums, sans allergènes et sans substances CMR (cancérigène, mutagène et reprotoxique). L’usage est ainsi permis du bébé à l’adulte. Chaque produit est ensuite soumis à analyse toxicologique, obligatoire, avant commercialisation.
D’autres projets en perspective?
Un atelier est en construction, à mon domicile, pour faciliter le travail de production. Trois autres produits sont déjà finalisés et pourraient voir le jour prochainement. Il est déjà possible de personnaliser les savons saponifiés à froid.